un saint par jour...

Madame, Monsieur, chères collègues, chers collègues, clients, clientes, fournisseurs, amies, amis

C'est avec un grand plaisir que nous vous annonçons l'ouverture des chambres d’hôtes de la Lézardière, que vous pourrez découvrir sur le site Internet : https://www.lalezardiere-bretonne.com/ . après plus de 6 mois de travaux ,nous sommes très heureux de vous faire découvrir notre coin de paradis. C’est avec beaucoup de bonheur que nous vous accueillerons chez nous.

Au plaisir de vous rencontrer ! 48.003892, -2.663218

St-Dagobert II ….LE RETOUR DE LA REVANCHE Fils de Sigebert III, roi d'Austrasie et de son épouse, une princesse Wisigothe prénommée Chimnechilde. Il est né sous les meilleurs auspices….et non, je n’ai pas fait de fotes d’ortografe, j’ai bien écrit auspice et pas hospice. Le mot auspice vient d’auspicium «  oiseau » et du verbe specere «  regarder », l’auspice vient donc, étymologiquement parlant, de l’action de regarder le vol des oiseaux, le prêtre qui avait cette tâche était nommé « auspex »….l’auspex était donc le prédicateur en se fiant (et pas fiente, ça c’est l’oiseau) aux heureux présages des vols d’oiseaux. Voilà une expression de torchée, comme le Q de l’oiseau, et oui, il faut bien nettoyer ça fiente.(+ 679) Saint-Dagobert est le patron des personnes victimes d’enlèvements, du guano, mais de qualité pas du caca de merde,  du schmilblick et des familles nombreuses.

Ste-Françoise-Xavier Cabrini Treizième enfant d’un couple d’agriculteurs de la région de Lodi, en Lombardie (Italie), elle est baptisée sous le prénom de Marie-Françoise. Après avoir étudié pour devenir institutrice, elle s’apprête à commencer à travailler lorsque ses deux parents décèdent. Du coup elle est obligée de revoir son avenir professionnel et de travailler à l’intermarché de Kb car elle en connaissait un rayon. On l’attendait, on ne l’espérait plus mais la voilà tout de même, l’expression du jour «  en connaitre un rayon »…rayon vient du gaulois « riga » ou «  raie », car quand l’agriculteur fait des sillons avec le socle de la charrue il fait aussi des rayons, surtout quand il remplaçait les chevaux par son vélo qui lui aussi était pourvu de rayons….voilà une explication pas piqué des hannetons….que nous verrons une prochaine fois ! En 1889, Françoise arrive à New York où des dizaines de milliers d’émigrants italiens vivent dans une très grande misère. Françoise fonde, du verbe fonder et pas fondre, sinon j’aurai écris qu’elle fond les petites marionnettes, encore un autre font, mais dans le fond on y est bientôt….bon, faut que je retrouve le fil de la discussion sinon on va droit dans le mur, ah oui, elle fonde un premier orphelinat .Lorsqu’elle décède à Chicago à l’âge de 67 ans, Françoise en fondant, c’est pas mauvais, mais en clafoutis c’est encore meilleur, plusieurs dizaines d’école, hôpitaux et orphelinats sur les deux continents, devient une légende (1850-1917) Sainte-Françoise-Xavier Cabrini est la patronne des émigrants, des fondants au chocolat, des orphelins et des administrateurs d’orphelinats.

St-Dominique de Silos Fils d’un couple de laboureurs de Cañas, petite bourgade de la province de la Rioja, en Navarre espagnole. Après avoir passé sa jeunesse à garder les moutons, Dominique se fait du mouron, ah, la voilà ! Quelle est donc cette expression ? On connait «  se faire des cheveux blancs » « se faire de la bile » «  se faire un sang d’encre », des parties du corps que nous connaissons tous, mais où se trouve ce mouron ? Et non, le mouron n’est pas une partie du corps mais une plante qui pousse comme de la mauvaise herbe, elle envahit le sol en produisant des touffes blanches denses comme une chevelure comme les poils de Q, comme les poils pubiens. Le mouronnier passait dans la rue et ramassait le mouron blanc et le jetait par-dessus la tête pour qu’il tombe dans sa hotte (Bien plus tard un gars en rouge et blanc se prénommant père-noël lui a piqué le concept) du coup tout le monde se moquait de lui car il avait du mouron au Q mais qu’il gagnait de l’argent avec ces cheveux blancs. L’expression était née, Dominique est aussi l’auteur de plusieurs miracles, qui se multiplient après sa mort sur son tombeau. (1000-1073) Saint-Dominique de Silos est le patron des bergers, des boutons et des moutons blancs, des prisonniers et des femmes enceintes. Il est invoqué pour faire fuir les insectes, pour ne pas être mordu par un chien enragé et pour guérir l’hydrophobie et la rage.

St-Urbain V (Bienheureux) Guillaume de Grimoard est le fils du Seigneur de Grisac (Languedoc) et de son épouse Amphelise de Montferrand, on va pas en faire un pataquès…..ahhhhh ! Super une expression ! Non, le pataquès n’est pas un fromage, je m’appelle Bridel je sais de quoi je parle, ce n’est pas une voiture non plus, « c’est pas ta caisse ». Non, l’explication vient tout simplement d’une faute de liaison ! Et voici comment pataquès est sortie de la cuisse de Jupiter :

-        Hé Urbain vient voir par ici ! j’ai trouvé sous ton oreiller cette culotte en dentelle…..n’est-ce point-z-à toi ?

Lucien aurait répondu à sa bergère, son autre moitié Amphelise….

-        Mon amour ce n’est pas-t-à moi, je ne sais pas-t-à qui est-ce….

Et voilà le pataquès était né grâce à une liaison dangereuse

 (1309-1370) Urbain est le patron des citadins, de la lingerie Sipp, des frous-frous et autres dentelles.

Fils du roi saint Richard d’Angleterre et frère de Saint-Willibald et de Sainte-Walburge. À l’âge de 19 ans, il prend ses cliques et ses claques et entreprend un pèlerinage en Terre Sainte en compagnie de son frère et de son père. Et voilà le bon moment pour vous expliquer les cliques et les claques : au moyen-âge le verbe cliquer se disait quand on produisait un bruit aigu, on fermait le clique (la serrure) avec un double clic, on utilise maintenant le double clic avec la souris de l’ordinateur, mais celui-ci n’a rien à voir avec le premier, il faut suivre bordel ! Y’avait pas d’ordinateur en 761, bouffon. Le clic-clic répété rappel aussi le bruit des sabots du cheval quand il passe et repasse sur les pavés de Kaysersberg, ou ailleurs, tant qu’y a des pavés ça me va. Le claque, lui vient des claques en argot, une paire de graules, les godasses quoi, car quand tu les portes et bien ça fait clac-clac, surtout quand t’as des chaussures musicales comme Olivier B. (il se reconnaitra l’empafé).

On a donc maintenant, les jambes du cheval d’un côté (le clic) et les souliers de l’empafé (le clac), c’est bon on peut se déplacer et prendre ses cliques et ses claques  (+ 761) Wynnebald est le patron de la clique des sapeurs-pompiers d’Hessenheim et des claques qui te font tourner cinq fois dans ton slip sans toucher l’élastique.

Confié aux soins de Saint-Boniface dès son plus jeune âge, il a appris le métier de saint sur le tas…..voilà encore une expression que l’on trouvera dans l’excellent ouvrage d’Alain Rey aux éditions « le Robert » ( encore un bon saint que ce Robert, grrrrr » revenons à notre tas avant qu’il ne se transforme en montagne….justement un tas c’est une accumulation, on trouve des petits tas et des gros tas. Dans la renaissance (la renaissance c’est après 1500 pour les incultes) dans la construction le tas c’est le volume de pierre du chantier, et la taille des pierres se fait sur le tas et pas dans l’atelier. Donc, le jeune qui apprend à tailler les pierres quand il arrive pour son premier boulot c’est sur le tas qu’il est envoyé ce bleubite…..et il a intérêt à bien tailler sinon il prendra ses cliques et ses claques……expression que je vous conterai un de ses 4 matins (+ 779) ……année de son décès, on ne sait pas trop quand il est né le divine enfant. Sturmi est le patron de la maçonnerie Sturmi, évidemment, des murs, mais surtout des ponts, beaucoup de ponts.

 Fille du roi Rodolphe II de Bourgogne, elle étudie la coiffure et devient coiffeuse, elle aurait pu vraiment étudier et faire un métier mais elle a choisi cette voie-là, respectons là. Elle était de mèche avec le barbier d’à côté pour faire des prix kifkif. Les complices capillaire se sont fait retoqué, comme moi (et oui, je suis un peu toqué), par la gendarmerie de la Frange Dégradée. Revenons sur cette expression, être de mèche, c’est être complice, ici en l’occurrence pour moitié la coiffeuse, pour moitié le barbier….et bien mon gars, moitié vient du latin medius, du provençale mech et de l’italien mezzo. Ne dit-on pas en Italien (merci Fabio de me corriger (oh oui j’aime ça) si je me trompe) : « esser di mezzo con qualcuno » il de mèche avec quelqu’un ! p’tain je suis trop fort…..    La prochaine fois je vous expliquerai «  on va pas couper les cheveux en 4 » date de naissance et de mort ….c’’est également le code barre du shampooing Studio Line cheveux mi- sec au magasin Auchan (931-999) Sainte-Adélaïde est la patronne des familles nombreuses, des personnes exilées, des cheveux coupés en 4, des peignes pour chauves et des beaux-parents. Elle est invoquée pour résoudre les problèmes reliés à la pousse et la repousse.

St-Valérien Évêque d’Avensa (Tunisie actuelle). M’inspire pas ce Saint là, je sais juste qu’il a fait son service militaire au régiment d’infanterie de Bitche et qu’il a eu à faire un jour à l’adjudant Lafleur….et ça restera dans les annales, surtout que Bitche c’est vraiment dans le trou du cul du monde….donc je disais, St-Valérien fait son service à Bitche. Sa sœur vient de mourir dans un accident de voiture, mais il ne le sait pas encore. Son colonel l’apprend via la brigade de gendarmerie et fait appeler l’adjudant :

-         « Adjudant Lafleur !

-         À vos ordres mon colonel !

-         Oui, dites-moi, Lafleur, la sœur de Valérien est décédée ce matin. Un accident de voiture. Je vous ai fait appeler pour que vous lui annonciez la nouvelle avec tact. Valérien est un garçon sensible, et vous saurez le ménager.

-        Bien mon colonel ! Lafleur sort du bureau du Colonel et fait sonner le rassemblement. Une fois devant la compagnie rassemblée, il vocifère :

-         « Les ceusses dont la sœur est morte, un pas en avant ! »……Personne ne bouge.

-        « Valérien ! Vous m’frez quinze jours de trou pour non obéissance aux ordres ! »

Valérien est patron de la cinquième compagnie du régiment de Bitche, des trous dans la couche d’ozone, du méthane produit par les rizières et les rots des vaches, et du Spirou magazine n° 5617

St-Jean de la Croix Fils de Gonzalo de Yepes et de Catalina Alvarez, un couple de tisserands de la forêt d’Oma en chantier, elle est aussi enchantée…de vous rencontrer (Espagne). Son père étant décédé alors qu’il est encore jeune, le fils pas le père ni le Saint-Esprit, la famille survit difficilement et son enfance se déroule dans une grande pauvreté. La famille, sans le père, vous n’écoutez toujours pas, déménage à Médina del Campo, là-bas Saint-Jean apprend à nager dans le Guadalquivir et fait le pitre à l’hôpital de Las Bubas. En 1567, lors d’un séjour à Ceula ou Melilla, il fait la connaissance de Sainte-Thérèse et une solide amitié s’établit bientôt entre eux, en un mot comme en cent, c’est la fête à culcul tous les soirs et Thérèse chante la Marcha real à chaque fois quel prend son pied…dans le tapis. Au cours des années suivantes, il est successivement dynamiteur, gazier, moussaillon et fan de Polnareff, rectum d’un collège à Alcade de Henares, on me dit dans l’oreillette «  recteur » pas « rectum »puis directeur spirituel vu qu’il avait beaucoup d’humour. En 1577, il est enlevé par des religieuses qui avaient entendu dire que c’était un bon coup. Elles le séquestrent dans un affreux cachot du monastère de Tolède, dont il réussit à s’échapper 9 mois plus tard, complètement vidé, épuisé les castagnettes raplapla, les roubignolles plus petites que des raisins secs de Malaga, encore plus petit que ceux de Corinthe. En 1926, il est proclamé Docteur de l’Église par le pape Pie XI. (Ça c’est vrai !)  patron des dynamiteurs d’aqueducs, des conquistadors d’oléoducs, des mariages blancs à la Balkany, des Gascons, Tarascons, Aragons et autres cons, du roi Felipe VI ( VI 16 soupapes)  (1542-1591)