11 novembre....saint Martin
St-Martin, il passe la majeure partie de son enfance à Pavie (Italie) pas pris, où il reçoit une éducation catastrophique. À l’adolescence, il découvre la foire aux vins de Colmar, le riesling, le cognac aux œufs, le hall 6 et les lacs du Connemara.
Cela ne l’empêche pourtant pas de s’engager comme commis au resto courte- piaille de l’aéroport, où il est d’abord affecté à l’élaboration des papillotes, des aumônières et le garnissage des fauteuils louis xv.
Alors qu’il était en séjour à Annecy, il croise un mendiant pouilleux complètement dépouillé des Pouilles….en Italie. Le miséreux lui demande l’aumône, ni une ni deux, ni trois, ni,ni, il lui concocte une aumônière de légumes ( il en avait gardé quelques-unes suite à son passage chez courte-piaille) et lui en fait cadeau, t’imagine la tête du mendiant…aux poils, non aux pommes.
Saint-Martin est le patron des mendiants aux raisins, des cavaliers qui surgissent hors de la nuit, qui courent vers l’aventure au galop, des aubergistes une cervoise, des anciens alcooliques des nouveaux aussi, des futurs sans doute, des soldats… oups… pléonasmes, des tailleurs de costume trois pièces. Il est invoqué pour lutter contre la pauvreté, contre les chaussures musicales, celles qui font scrach scrach quand on marche et pour être délivré d’une dépendance à l’alcool, oh oui délivre moi du mal.